Tim Porter: Still Lives / Photographs
Portraits from The Collection of The Congdon Anatomical Museum, Bangkok
September 5 - 17, 2009
Vernissage Saturday Sept 5 / 7 - 10pm
In Collaboration with the Ottawa Month of Photography
Tunes by Big Mac Daddy / Proudly sponsored by CKCU 93.1 FM
STATEMENT:
In 1988, Tokyo-based photographer Tim Porter gained access through special permission to a very privileged space: the Sirirai Hospital in Bangkok, Thailand. For one week only, he had the opportunity to photograph surreal specimens of humanity – conjoined twins. Preserved in formaldehyde and kept in the collection of the Congdon Anatomical Museum, Porter carefully shot his subjects through their glass cocoons, eliminating all traces of location, time and place.
At first glance, the viewer is presented with series of portraits of children. At closer inspection, the figures become grotesque, horrific and sad. More is quickly revealed, only to take you to a place you wouldn’t normally go… What was once briefly a portrait of two children in a warm embrace becomes a jarring image of conjoined twins, either still at birth or not carried to term. Signifiers such as the texture of the skin, the development of the skeletal structure, the shapes of the limbs, eyes or heads all snap us into the reality of the subject matter before us. The more “normal” figures are the more abstract – we tend to humanize these easily identifiable figures of children. But it is the disfigured bodies, those conjoined in devastating ways, which can be more digestible in today’s society with pushed-to-the-limits horror-movie culture. Both are types of images are easy to read but hard to take. One can associate these works with the disturbing but poetic Morgue series by American photographer, Andres Serrano, or the paranoid interiors of classrooms and spas by Canadian, Lynne Cohen. The scale of Porter’s series is extremely important. The prints are just large enough to be surreal to the viewer, but small enough to be precious (to both the viewer and the photographer) to allow one to come up close to inspect them for their subjects, as well as their stunning print quality. If the photographs were printed following the current, Western “museum scale” trend, the images would be too large and disrespectful, or perhaps circus-esque. Tim Porter has great reverence for his subject matter, and it shows. In Porter’s Still Life series, the subjects are obviously contained in jars, but it is Porter’s method of working that eliminates this reality which then, in turn, helps heighten the level of surrealism in the images – this is not your average portrait project that one comes across on a daily basis.
But behind this brutality of nature comes a sense of serenity in Porter’s photographs. There is a tranquil, almost meditative, feeling to this body of work. Knowing that these images were shot in Asia, an Eastern religious, philosophical or spiritual influence can be seen in them. Since moving to Japan a couple of decades ago, Porter’s photographic practice has indeed shifted; when he was living in the United States and later in Canada, his work in the 1970s was strong in composition, line and light/shadow. Photographers of similar cannon include Lisette Model, Henri Cartier-Bresson, Lee Friedlander and Robert Frank. But after inserting himself into the Eastern culture of Tokyo, Porter began to (and continues to) travel about Asia on documentary photo assignments, exploring his devotion to light and space. Similar to the passion that Eugène Atget had for his gardens of Paris, Porter has been exploring Japanese gardens around Tokyo. There is a meditative element that permits the viewer to visual explore – and breathe – about the space. The light is religious, surreal and lovely. The same quality of light is found in his earlier Still Life series – the floating figures are bathed in a soft, luminous light while floating effortlessly, peacefully, in place. And there is power in this peace. And power in Tim Porter’s photographs.
En 1988, Tim Porter, un photographe basé à Tokyo, a eu accès grâce à une autorisation spéciale à un espace privilégié: la Sirirai Hospital de Bangkok, en Thaïlande. Pour une semaine seulement, il a eu l'occasion de photographier des spécimens surréalistes de l'humanité - des jumeaux conjoints. Conservés dans le formol parmi la collection du Musée Anatomique de Congdon, Porter a soigneusement photographié ses sujets à travers leurs cocons de verre, éliminant toutes traces de l'emplacement et du temps.
À première vue, le spectateur est présenté avec une série de portraits d'enfants. Vu de plus près, les profils deviennent grotesques, horribles et tristes. Rapidement révélé, seulement pour vous emmener à un endroit que vous ne devraient normalement pas aller ... Ce qui était une fois brièvement le portrait de deux enfants dans une chaleureuse étreinte devient une image choc de jumeaux conjoints, soit à la naissance ou non menés à terme. Signifiants, la texture de la peau, le développement de la structure du squelette, la forme des branches, des yeux ou de la tête nous ramènent tous dans la réalité de la matière dont nous sommes saisis. Les silhouettes les plus "normales" sont les plus abstraites -, nous avons tendance à humaniser facilement ces visages identifiables d'enfants. Mais ce sont les corps défigurés, conjoints de manière dévastatrice, qui peut être plus indigestible tel que dans un film d'horreur. Ce sont des types d'images faciles à lire, mais dures à prendre. On peut associer à ces œuvres troublantes mais poétiques la série Morgue du photographe américain, Andres Serrano, ou de la paranoïa intérieur des salles de classe et de spas au Canada, de Lynne Cohen. L'échelle visuelle que Porter a choisi pour la série est extrêmement importante. Les impressions sont juste assez grandes pour paraître surréelles, mais suffisamment petites pour être précieuses, tant pour le photographe que pour le spectateur, afin de permettre de s'en approcher et de les observer pour leur sujet et pour leur exquise qualité. Si les photographies avaient été imprimées suivant le courant muséaux de l'Ouest, les images seraient trop grosses et trop irrespectueuses, ou peut-être le cirquesque. Tim Porter a une grande vénération pour son sujet, et cela se voit. Dans la série «Morts-nés», les sujets sont évidemment contenus dans des pots, mais la méthode de travail de Porter les éliminent de la réalité qui, à son tour, contribue à accroître le niveau de surréalisme des images - ce n'est pas un projet de portrait que l'on rencontre sur une base quotidienne.
Mais derrière cette brutalité de la nature, il existe un sentiment de sérénité dans les photographies de Porter. Il est tranquille, presque méditatif, son travail. Sachant que ces images ont été tournées en Asie de l'est, les influences religieuses, philosophiques ou spirituelles peuvent être considérées en eux. Depuis son arrivée au Japon, il y a quelques décennies, la pratique photographique de Porter a effectivement changée, quand il vivait aux États-Unis et au Canada plus tard, son travail dans les années 1970 a été fort dans la composition, dans les lignes et le clair-obscur. Photographes de même canons: Lisette Model, Henri Cartier-Bresson, Lee Friedlander et Robert Frank. Mais lui-même après l'insertion dans la culture orientale de Tokyo, a commencé (et continué de) de voyager en Asie en missions de photo documentaire, et a pu explorer son dévouement à la lumière et l'espace. Comme pour la passion d'Eugène Atget pour ses jardins de Paris, Porter a été d'exploré les jardins japonais autour de Tokyo. Il y a un élément de méditation qui permet au spectateur d'explorer visuellement - et de respirer - de l'espace. La lumière est religieuse, surréaliste et belle. La même qualité de lumière se trouve dans sa première série «Mort-nés» - les figures flottantes sont baignées dans une douce, brillante lumière, flottant sans effort, pacifiquement, sur place. Et là, il y a un pouvoir dans cette paix. Et de la puissance dans les photos de Tim Porter.
Written by
© Christopher Davidson, 2009
Thank you,
Guy Berube, director
La Petite Mort Gallery
Date : | 5 Septembre 2009 |
Heure : | 19:00 - 22:00 |
Lieu : | |
Adresse : | 306 Cumberland St. |
Ville : | Ottawa, ON |
Téléphone : | 6138601555 |
Courriel : |
Invitation Facebook