La galerie
Monaco Modern Art présente une exposition de Philippe PASTOR en écho à son exposition actuelle « Le Ciel regarde la terre » à la Biennale de Venise – Pavillon de la Principauté de Monaco. L’artiste a invité deux jeunes artistes, Manuella Ferré et Marcelline Lapouffe à se joindre à lui pour cette exposition estivale du 28 juillet au 9 août à l’Ambassade du Tourisme, Saint-Tropez.
Philippe PASTOR : La protection de la nature, la révolte contre les négligences de l'homme à l'égard de la planète, constituent les principaux thèmes que l'artiste développe.
Semblables à des images satellitaires de la terre, les tableaux de la Série « Le Ciel regarde la terre » portent leurs regards sur une sorte de chaos, humain et naturel. Les oeuvres englobent des masses de pigments naturels provenant du Maroc (ocre et marron, bleu et vert), unis à des éléments naturels (branches, feuilles sèches, sable, etc.) manipulés et transformés par le feu, l'eau et l'air comprimé. En effet, c'est avec la flamme d'un chalumeau, avec de l'eau et de la terre, que Pastor crée une représentation informe du monde, dont d'innombrables éléments renvoient aux forces inattendues qui traversent l'existence. L’artiste montre le monde tel qu’il le voit, à travers sa propre souffrance, face à tant de désastres.
Il peint essentiellement ce que l’homme a détruit avec ce que l’homme ne veut plus. De cette série sont nés « Les coeurs ». Le coeur, symbole courant pour représenter le centre de l’activité émotionnelle, spirituelle, morale ou intellectuelle est dans les nouvelles toiles à la fois coloré mais explosé et dégoulinant. L’artiste déchire, brûle ses toiles comme il l’avait déjà fait dans une série interpellant sur les codes du paraitre, le manque de communication entre les hommes avec des visages, des corps éparpillées, brûles, vidés de leur valeur. Le coeur reste d’un rouge vif, symbole de l’amour avec des mentions telles que « seul le coeur des hommes pourra sauver le monde de la folie des hommes » afin de faire prendre conscience d’une réalité toute simple que l’on ne veut peut être pas voir.
Philippe Pastor a exposé ses oeuvres dans de nombreux espaces publics et privés tel que la Modern Art Gallery de Miami (2003) et le siège des Nations Unies de New York (2008).
L’artiste, qui en 2007 a participé à la Biennale de Venise, représente cette année le pavillon de la Principauté de Monaco pour la 53ème édition. Il est également présent dans plus de dix galeries du monde entier.
Marcelline LAPOUFFE Marcelline Lapouffe est une jeune artiste à l’univers excentrique qui fait ses premiers pas dans le monde de l’art. C’est une signature originale qui lui permet de se cacher derrière un personnage qui l’amuse et lui offre la liberté d’exprimer à sa manière sa perception de la vie avec humour et fantaisie.
Ses premières créations sont des squelettes customisés, chaque pièce représente un thème. Que ce soit l’envie d’associer un concept fortement lié à la réflexion sur le mal – la gourmandise – la luxure -l’avarice – ou inversement d’associer les notions de bonheur et de liberté à un support morbide, le résultat de ces associations est loin d’être macabre.
Hauts en couleurs, présentés avec une grosse dose de second degré, les ossements retrouvent une seconde vie, paraissent bien vivants, voire même sympathiques… Marcelline Lapouffe a toujours été fascinée par les squelettes. Ils sont au fond le support de chaque homme, noir, blanc, bon, mauvais, athée, religieux, intelligent ou stupide. On en possède tous un, c’est pour cette raison qu’elle utilise cette fragile structure pour faire passer ses messages et faire prendre conscience aux gens que notre corps est la plus belle pièce d’art au monde.
Marcelline La pouffe s’est aussi attaquée à d’autres parties de l’anatomie : crânes, coeurs, cerveaux, cellules virus etc…avec le désir de les représenter sous un autre jour comme un clin d’oeil à la vie.
Manuella FERRÉ Manuella Ferré est née en 1978 à Monaco.
Depuis 2004, elle partage sa vie et son travail entre Paris et la Toscane - entre ville et campagne - deux atmosphères où elle puise son inspiration pour réaliser ses sculptures empreintes de tristesse et de mélancolie. Elle a toujours été inspirée et attirée voire obsédée par le corps humain, élément fondamental de son travail artistique. En 2005, elle a gagné le prix Georges Coulon (Arts) de la Fondation Coulon - Institut de France.
Depuis 2006, elle a entrepris un travail sur la mémoire, en commençant avec la série des “Porteurs“, masques autoportraits, incrustant à l’intérieur de la résine, des souvenirs de son enfance. Parallèlement, elle produit une oeuvre introspective, voire intime, où se mêlent sculptures, gravures et lithographies.
Le travail présenté à l’Ambassade du Tourisme est une série de sculptures en terre cuite, des corps aux yeux fermés, comme à l’écoute de quelque chose, d’une musique venue d’ailleurs, un chant silencieux qui les tourmente et les apaise, une berceuse fantôme qui les veille. Un requiem merveilleux de douceur, de tendresse et de mélancolie.
Alors chaque corps nous semble plongé dans ce silence foetal où tout est à l’écoute de tout.
Et en les regardant on a envie de les écouter nous murmurer à leur tour ce qu’ils écoutent et nous laisser porter vers cet ailleurs qui les garde.
Depuis 1996, elle participe à de nombreuses expositions, en Italie, en France, en Belgique et au Japon.
VERNISSAGE LE 30 juillet - 19h SUR INVITATION
Heure de début : | 30 juillet 2009 à 19:00 |
Heure de fin : | 31 juillet 2009 à 00:00 |
Lieu : | Ambassade du Tourisme |
Adresse : | 40 Rue Gambetta |
Ville : | Saint-Tropez, France |
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Téléphone : | 37792167117 |
Courriel : | |
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