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mercredi 14 octobre 2009

GALERIE LACEN@SLICK 09 - PARIS

GALERIE LACEN @ SLICK09 / STAND B07
DU VENDREDI 23 AU LUNDI 26 OCTOBRE 2009
AU CENTQUATRE À PARIS

La galerie Lacen participe pour la troisième fois à Slick.
Cette foire s’affirme comme la scène ouverte à toutes les displines du monde entier, où l’on crée, se rencontre, se parle, s’étonne, se promène, où l’on envisage, fait le pas, où l’on débat, retrouve le plaisir, celui de la découverte et de l’enthousiasme.

Artistes présentés:
- Alexandra Catière
- La Fratrie
- Aurélie Mathigot
- Wanda Skonieczny


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Section Arts Vivants:
- Romina de Novellis

Quatre tableaux vivants de 15 minutes chacun, installés dans l’espace du 104 à Paris, illustreront la Real Maestranza: Procession sicilienne de Caltanissetta de la communauté des artistes-artisans qui a lieu durant la semaine sainte.

IL CAPITANO

Portabandiera: à partir du travail de Wanda Skonieczny
Halle Aubervilliers / jeudi 22 octobre 19h / samedi 24 octobre 14h/ dimanche 25 octobre 16h

Alabardiere: à partir du travail d'Alexandra Catière
Halle Aubervilliers / jeudi 22 octobre 20h / samedi 24 octobre 16h / dimanche 25 octobre 17h

Alfiere Maggiore: à partir du travail de La Fratrie
Rampe et cour des écuries / jeudi 22 octobre 21h30 / samedi 24 octobre 18h / dimanche 25 octobre 18h

Scudiero: à partir du travail d’Aurélie Mathigot
Rampe et cour des écuries / jeudi 22 octobre 22h15 / samedi 24 octobre 20h / dimanche 25 octobre 19h

Procession jusqu'à la Cathédrale du village: Galerie Lacen

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CONTACT : Véronique Botineau / 06 18 56 58 82 / veronique@lacengalerie.com

Galerie Lacen
20 rue de Picardie
75 003 Paris
www.lacengalerie.com

Heure de début :
23 octobre 2009 à 11:00
Heure de fin :
26 octobre 2009 à 16:00
Lieu :
104
Adresse :
104 rue d'Aubervilliers /5 rue curial

Invitation Facebook

mercredi 20 mai 2009

I NEED SPACE - PARIS

I NEED SPACE
Exposition personnelle d'Aurélie Mathigot

Je vous ai dit qu’un tableau ne devrait pas être un trompe-l’oeil, mais un trompe-l’esprit.
Pablo Picasso

...Aux armes, et cætera, grappe de brosses à cheveux (sus)pendues recouvertes d’une peau de coton crocheté gris, rose et argent, amène au contraire une distance. Non pas critique ou ironique, mais prudente et pleine d’humour. Attention Mesdames de ne plus se tromper de combat. Il ne s’agit plus de revendiquer une division sexuelle du travail artistique et de rivaliser avec le geste du sculpteur, option anti-mythe Rodin, mais simplement de déplacer une pratique artisanale dans le champ des arts plastiques. Ce mouvement conduit le regard à fixer de manière plus intime notre quotidien (objets domestiques, paysages, images télévisuelles), à s’en approcher pour y pister les idéologies ambiantes, invisibles mais nuisibles. Viendraient donc plus légitimement à l’esprit les figures de Louise Bourgeois, plus récemment de Christelle Familiari et ses Cagoules pour amoureux ou encore le travail sur le langage et l’intime de Jenny Holzer, « les hommes ne vous protègent plus ».

... Aurélie Mathigot ruse, « trompe-l’esprit » par ses enveloppes textiles, cocons faussement protecteurs, véritables envahisseurs du quotidien. Ses leurres, substituts ou artifices posent l’attention sur l’usage même de ces représentations et des objets qui les peuplent. Mises en abyme des pratiques de recouvrement de l’artiste, les notions de surabondance, d’envahissement, et par conséquence de consumérisme et de surproduction, se retrouvent en filigrane dans chacune des pièces présentées dans cette exposition.
Une grappe monochrome blanche et compacte de fruits sans saveur, sans odeur, sans couleur, sans vie, comme fossilisés. Des branches d’arbres recouvertes de napperons, de laines épaisses et brutes, de cire donnant alors à la surface un aspect crémeux, moisi, rongée par les champignons potentiellement protecteurs ou destructeurs. Un livre écrasé sous le poids du mobilier domestique, sous le poids de la télévision. Une photographie d’ordures perlées et brodées. La broderie, la perle, la dentelle qui recouvrent et se substituent dans certains cas aux objets matriciels, cristallisent, plombent, fabriquent une cuirasse, rendent inévitables le motif et la forme. Cet apport de matière (plus ou moins précieuse par sa brillance ou sa pureté) ajoute au sentiment d’oppression déjà omniprésent dans les assemblages et installations d’Aurélie Mathigot.
I need space, installation composée d’une photographie de paysage champêtre (champ vert, ciel bleu et bergerie) rebrodée sur une large bande centrale verticale, d’un néon rose portant haut et fort l’expression d’un besoin d’espace et de liberté, « I need space », et d’un ensemble de lettres au crochet qui, à la manière d’une ombre portée, forme la phrase « I need money », condition souterraine et inévitable à ce désir d’expansion.

Se découpant sur champ d’azur / La ferme était fausse bien sûr, / Et le chaume servant de toit Synthétique comme il se doit.[…] (Georges Brassens, Histoire de faussaire, 1976)

Stéphanie Airaud

Contact: Véronique Botineau 06 18 56 58 82

Date :
28 mai 2009
Heure :
18:30 - 21:30
Lieu :
Adresse :
20 rue de Picardie
Ville :
Paris, France

Téléphone :
33142773444
Courriel :

Invitation Facebook

samedi 2 mai 2009

TENTATIVES DE RÉSURRECTION - PARIS

Projet de performance itinérante, tableaux vivants placés dans des lieux forts du quartier du 3ème parisien. Une procession typiquement italienne qui accompagnera le spectateur à la découverte des coins les plus secrets de l’arrondissement devenant eux-mêmes, stations de la mise en scène. Romina De Novellis sera le Charon de cette ‘divine procession’. la performer italienne travaille depuis toujours à sa recherche en s’installant dans des lieux publics et privés. on traversera donc, maisons particulières, places, cours, boutiques et marchés du quartier à la découverte du long parcours psychologique qui tourmente l’âme de la femme représentée par Romina De Novellis.

La folie, donc, est au centre de l’action. transmise au corps de l’artiste à travers un travail, qui, s’inspirant du quotidien, devient cause d’un déséquilibre perpétuel, d’instabilité et de gaucherie, et qui, au commencement des articulations, se diffuse à tout le corps. chants populaires, lamentations et traditions profondes et intenses du Sud de l’italie, fascineront le public dans une sorte de transe mystique qui l’emmènera inconsciemment à se perdre dans la Ville lumière pour une vision itinérante d’un spectacle-installation, tout comme les âmes transportées par psychopompe. Un voyage dans le territoire de la folie par le biais de tableaux vivants, de visions, installés dans l’espace urbain. Une seule et même femme évoque la condition dramatique de quatre femmes en marge de la société: quatre histoires de diversité, d’isolement, d’échec et de perte de l’identité féminine. Le sujet principal est la tentative de fuite, de résurrection vers une vie meilleure. Résister dans l’inconscient devient alors la seule voie de rédemption possible.

12:00 marché des enfants rouges – 39, rue de Bretagne 75003 Paris
Forcella

14:00 chez JaK – 9, rue Charles Francois Dupuis
Zi’ Teresa

17:00 Carreau du Temple – rue du Petit Thouars 75003 Paris
PiaZZa de MarTiri

19:00 mairie du 3e – 2, rue eugène spuller et ...
procession finale à la Galerie Lacen 20 rue de Picardie 75003 Paris
FuJenTi

Date :
16 mai 2009
Heure :
12:00 - 21:00
Lieu :
Adresse :
20 rue de Picardie 75003
Ville :
Paris, France

Téléphone :
0142773444
Courriel :

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vendredi 20 mars 2009

I SPY WITH MY LITTLE EYE - Paris

Commissaire : Marijn Akkermans
Peinture, installation, photographie et dessin
par Awoiska van der Molen, Wafae Ahalouch el Keriasti et Marijn Akkermans

L’exposition ‘I Spy With My Little Eye’ réuni des travaux de dessin, d’installation, de peinture et de photographie liés aux convictions intériorisées de notre subconscient. Comment et jusqu’à quel point influence t-elles notre perception du monde?

Les artistes présentés mettent en évidence différents points de vue, jouant avec nos préjugés, nous baladant parfois dans quelques subconsciences ou lui pré́feérant ailleurs cette échappatoire inattendue que devient la réalité.

Marijn Akkermans nous fait entrevoir comme par le trou de la serrure des dessins surréalistes et parfois cauchemardesques, Wafae Ahalouch el Keriasti met en relief ironiquement nos images acquises et nos préjugés, tandis que Awoiska van der Molen semble vouloir s’échapper de la subjectivité de par sa recherche photographique empreinte de lieux à la neutralité troublante.


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Curated by Marijn Akkermans
Painting, installation, photography and drawing by Awoiska van der Molen, Wafae Ahalouch
el Keriasti and Marijn Akkermans

The exhibition ‘I Spy With My Little Eye’ shows works of drawing, installation, painting and photography in relation to internalized believes that exist in our subconsious. How and to which degree does this play part in our perception of the world?

The exhibiting artists show different positions and either expose our pre-judgements, linger in the subconsious or want to escape from it to seek solitary ground. Marijn Akkermans shows surrealistic and sometimes nightmerrish drawings that seem to sprout from the subconsious,
Wafae Ahalouch el Keriasti exposes our collective believes and pre-judgements while Awoiska van der Molen seems to want to escape from subjectivity by her search for places that seem withdrawn and far away from the worlds superficiality.

Date :
jeudi 26 mars 2009
Heure :
18:30 - 21:30
Lieu :
Adresse :
20 rue de Picardie
Ville :
Paris, France

Téléphone :
33142773444
Adresse électronique :

Invitation Facebook

mardi 27 janvier 2009

"LET ME IN" DE DAMIEN BLOTTIÈRE- PARIS

L’intitulé de la première exposition solo de Damien Blottière se traduit comme un billet d’entrée aux premières loges de l’imaginaire de l’artiste.

Construite à partir de boîtes en carton, plus précisément de cubes ayant chacun une arête de 35 cm assemblés les uns aux autres, Let Me In est une installation monumentale qui met en scène un mécanisme de l’imagination et son processus créatif. Le puzzle d’une véritable machine. Les boîtes ainsi assemblées deviennent des modules similaires à un jeu de Tetris, disposées de manière à former un cube géant à l’intérieur duquel le visiteur est invité au voyage à travers une composition cubique qui pourrait se répéter à l’infini.

Les faces sont peintes en noir et en blanc; un jeu de contrastes qui crée un effet damier et dérape par endroits. Un décalage volontaire des deux couleurs qui s’affrontent et se répondent, s’entrechoquent constamment, à rebours de tout manichéisme cotonneux.
Les cubes sont une composante majeure du travail de Damien Blottière. Leurs six faces lui offrent une multitude de possibilités avec lesquelles il peut jouer aux jeux de construction. Assemblés, ils synthétisent une réalité ou proposent un monde virtuel redéfinissant l’espace, les volumes ou encore les images.

Pénétrer son oeuvre est comme passer de l’autre côté du miroir et rentrer au coeur du dispositif. On découvre au centre névralgique de l’installation, un casque construit de cubes en papier noir et blanc qui sort d’une pyramide de boîtes et semble s’élever agissant alors comme un capteur et un récepteur d’émotions, principaux moteurs de l’imagination. Un mécanisme rotatif dessine les fluides qui gravitent autour de l’esprit une fois le processus créatif enclenché.
Des ondes sonores s’échappent de deux des façades de l’installation et attirent l’attention. Une musique expérimentale reproduit des bruits tirés du quotidien de l’artiste et de ses outils : scotchage, agrafage, découpage, empilage, impression, de l’eau qui coule, le brouhaha d’une foule... Tous ces sons extérieurs qui pourraient ressembler à une cacophonie méthodique sont digérés par cette machine créatrice et se transforment en une harmonieuse mélodie.
Dans l’autre pièce de la galerie, une des faces du cube est arrachée de l’ensemble par deux mains géantes en carton brut. Un écran placé au centre montre une vidéo montée en image par image: une succession de formes, de graphismes, des volumes se dessinent, oscillent et se meuvent dans le processus et esquissent ce qui pourrait devenir un rêve en laissant planer le mystère et la magie du mécanisme.

Le lien avec l’enfance est évident et il ne s’en cache pas : « Tout ce que je fais aujourd’hui est une extension de ce que je faisais étant petit sauf que l’échelle est différente. Fils unique, je me retrouvais souvent seul et il fallait que je trouve le moyen de m’occuper. Je profitais alors de ces moments pour démonter ce que j’avais sous la main et reconstruire toutes sortes de choses, comme des bombes faites à partir de radio réveil et téléphone ou tout autre élément du quotidien que j’enterrais ensuite dans le jardin. Heureusement elles n’explosaient jamais ! ».
Au final, Let Me In crée des pistes permettant d’interpréter le façonnage d’un rêve durant lequel Damien Blottière s’est retrouvé dans une boîte entourée d’une foultitude de mécanismes.
L’ artiste donne ainsi un sens à son subconscient en retranscrivant quelque chose qui va être vu mais qui n’existe pas et qui vient de nulle part. Il recrée un monde qu’il aimerait voir exister, pour le rendre visible, et nous offre ainsi une passerelle d’accès aux limbes de son esprit.

Alexis Le Tan.


The title of Damien Blottière's first solo exhibition reads like a ticket to ringside seats on the artist's imagination. Constructed from cardboard boxes, or more precisely, cubes measuring 35 cm along the edge and stacked on top of each other, Let Me In is a monumental installation that presents a mechanism invented by the imagination and its creative process. The boxes thus assembled become modules similar to a Tetris game, arranged in such a way as to form a giant cube, inside of which the visitor is invited on a voyage through a three-dimensional composition that could go on forever.

The sides are painted in black and white: a play of contrasts that creates a checkerboard effect and goes awry in certain places; an intended discrepancy of two colors that face each other and answer back, constantly clashing, contrary to any cottony Manichaeism.

Cubes are a major component of Damien Blottière's work. Their six sides present him with a multitude of possibilities for playing construction games. Gathered together, they synthesize a reality or propose a virtual world, redefining space, volumes and even images.

Penetrating his work is like passing through to the other side of a mirror and entering the heart of the system. At the nerve center of the installation, one discovers a helmet made out of black and white paper cubes, emerging from a pyramid of boxes and seeming to raise itself up, acting like a sensor and receptor of emotions, the principal motors of the imagination. A rotating mechanism draws the psychic powers that gravitate around the mind once the creative process is underway.

Sound waves escape from two sides of the installation, attracting attention. Experimental music reproduces sounds drawn from the artist's everyday life and tools: taping, stapling, cutting, stacking, printing, running water, the racket of a crowd… All these outside sounds that could resemble a methodical cacophony are organized by this composing machine and transformed into a harmonious melody.

In the other room of the gallery, one of the faces of a cube is uprooted from the group by two giant hands made from untreated cardboard. A screen placed in the center shows a video filmed image by image: a succession of forms, graphics and volumes appears, oscillating and moving in the process, and sketching what could become a dream by sustaining the mystery and the magic of the mechanism.

The link to childhood is obvious and unconcealed. As the artist writes, "Everything I make today is an extension of what I was making when I was little, except for the scale. As an only child, I often found myself alone and needed to find ways to keep myself busy. I took advantage of those moments to take apart whatever was in front of me and reconstruct all sorts of things, like bombs made from alarm clocks and telephones or any other everyday object, that I would then bury in the garden. Luckily, they never exploded!"

In the end, Let Me In creates paths allowing one to interpret the shaping of a dream where Damien Blottière finds himself in a box surrounded by heaps of mechanisms. The artist thus gives meaning to his subconscious by re-inscribing something that will soon appear but doesn't yet exist and comes out of nowhere. He recreates a world that he would love to see exist, making it visible and thus giving us access to the limbos of his mind.

Alexis Le Tan

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Exposition du 6 Février au 21 Mars 2009.
Ouverte du Mardi au Samedi de 10h30 à 19h30 et sur rdv.
Lieu :
Galerie Lacen
Adresse :
20, rue de Picardie
Ville :
Paris, France
Téléphone :
33142773444
Adresse électronique :

Invitation Facebook