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samedi 13 juin 2009

MICK PETER - PARIS

Mick PETER - The Lumber Room

vernissage

1711, Alexander Pope, An Essay on Criticism
... ‘The bookful blockhead ignorantly read, / With loads of learned lumber in his head’,

1782, H. de Crèvecoeur, Letters from an American Farmer
‘Here they live by fishing on the most plentiful coasts in the world; there they fell trees, by the
sides of large rivers, for masts and lumber’

Après ses expositions à la galerie de Multiples à l’été 2008, au Generator Projects de Dundee (Ecosse, 2008) puis à la Zoo Galerie (Nantes, 2009) et avant la Salle de Bains à Lyon début 2010, Mick Peter pose ses valises de voyageur de chambre* à la Galerie Crèvecoeur, qui le représente désormais.
Il y présentera un nouvel ensemble sculptural et graphique intitulé The Lumber Room qui se tiendra
du 19 juin au 31 juillet 2009. Parallèlement, à partir du 5 juillet, Mick Peter présentera de nouvelles
pièces au Domaine Départemental de Chamarande, fruits de sa résidence sur les lieux.

After his solo shows at the Galerie de Multiples during summer 2008, at Generator Projects,
Dundee (Scotland, 2008) and at Zoo Galerie (Nantes, 2009), and before his show at the Salle de Bains (Lyon, 2010), Mick Peter arrives at Galerie Crèvecoeur, which now represents him. He will present a new ensemble of sculptures and drawings called The Lumber Room, from June 19th to July 31st of 2009. At the same time, from July 5th, Mick Peter will present new pieces from his residency at the Domaine Departemental de Chamarande, a contemporary art centre near Paris.

Date :
19 juin 2009
Heure :
18:00 - 22:00
Lieu :
Adresse :
30 rue de malte
Ville :
Paris, France

Téléphone :
0143388017
Courriel :

Invitation Facebook

jeudi 26 mars 2009

OVERLAP - PARIS

Avec : Vincent BEAURIN, Jean-Baptiste BERNADET, Michael DANS, Ariel KENIG, Mick PETER, Christian ROBERT-TISSOT, Sylvain ROUSSEAU & Benjamin RONDEAU, Emilia UKKONEN, Charles VEYRON

Du 4 avril au 9 mai 2009, la Galerie Crèvecoeur présente Overlap, une exposition collective qui confronte le travail de dix artistes venus d’horizons divers autour de cette notion qu’évoquait dans une pièce éponyme réalisée en 1996 l’artiste suisse Christian Robert-Tissot.

Dans le discours dramatique le terme d’”overlap” équivaut à la notion de canon en chant. En d’autres termes, il s’agit ici d’aborder la notion de chevauchement, de recouvrement telle qu’elle peut être utilisée dans la praxis émergente ; de confronter un héritage néo-conceptuel sur un principe constitutif de l’art et de la peinture à un déplacement esthétique postmoderne dans l’acte de dessiner, de peindre, de sculpter.

En langage cinématographique, “overlap” désigne l’endroit où l’image est recouverte par une autre image, en interlude à une troisième. Technique cinématographique empruntée à la pratique picturale, ou l’inverse? Les toiles de Charles Veyron plongent le regardeur dans l’incertitude : sous la polychromie bien agencée se distingue une forme étrange mais reconnaissable, une forme qui fût, qui n’est plus que suggérée. Le travail de Jean-Baptiste Bernadet se situe également dans cet entre-deux, espace trait d’union, “antre”, qui annonce ce qui arrive en éludant ce qui a eu lieu.

Overlap met en jeu la seconde couche, l’action d’effacement, oppose l’apparition de mots à la disparition d’images, suggère recouvrement, camouflage, détournement aniconique, couverture ou mensonge : autant de réappropriations possibles d’une doxa posée par l’exposition .
Dans l’univers graphique borderline de Mick Peter s’immiscent les noms de Bouvard ou Pécuchet, scandés sous la forme de propagande, dessinés, altérant les caractéristiques premières du dessin. Michael Dans quant à lui perturbe les codes de l’imagerie enfantine en faisant d’un ourson grimé “cool” une victime du désanchantement, un nounours sceptique et désabusé. De même qu’Emilia Ukkonen brode façon grand-mère les slogans flagorneurs des grandes marques. Dans la lignée d’un Wharol, d’un Lavier, d’un Matthew Barney et ses Hypertrophies, ou illustrant la théorie d’Hal Foster quand il énonce que “l’apothéose du sujet réside dans sa disparition”, les oeuvres présentées invitent à nous poser la question du repentir, mais aussi de ce qui n’est pas visible.

Mosset ou Barthes évoquent l’effacement de l’artiste derrière son oeuvre ou la mort de l’auteur. On est en droit de se demander ce qu’il en est de l’oeuvre derrière l’oeuvre, quand elle est recouverte ou trafiquée, quand Sylvain Rousseau et son complice Benjamin Rondeau rendent un hommage solennel à la Disparition d’un auteur au nom sevré de ses propres voyelles ou lorsque Vincent Beaurin paillette ses volumes au minimalisme formel.

“No Subject, No Image, No Text, No Beauty, No Message, No Technique, No Idea, No Intention, No Art, No Feeling” disait John Cage à propos des tableaux blancs de Rauschenberg. Peut-être est-ce le topos réel de l’exposition Overlap.

Heure de début :
samedi 4 avril 2009, à 18:00
Heure de fin :
samedi 9 mai 2009, à 21:00
Lieu :
Adresse :
30, rue de Malte
Ville :
Paris, France

Téléphone :
0143388017
Adresse électronique :

Invuitation Facebook

mercredi 18 février 2009

LUIS SALAZAR - PARIS

Luis SALAZAR
SUCIO, FEO Y SINIESTRO

Une exposition organisée par Jorge Pedro Núñez & Axel Dibie

21/02 – 21/03/09

Luis Salazar s’est fait connaître sur la scène artistique de Caracas à la fin des années 80 comme un artiste en marge de tout formalisme consensuel institutionnel, développant un univers décadent, reflet du transculturalisme contemporain. Maudit par nature, Luis Salazar affirme venir d’un sous-monde urbain, Caracas, où sévissent des contrastes socio-économiques abyssaux qui en font une des villes les plus violentes et les plus chaotiques qui soit.
Les créations de Luis Salazar sont chargées d’une force physique destructrice qui opère entre un dessin autodidacte contaminé par l’histoire de l’art, la mode, la télévision, la violence urbaine, les drogues dures et une pratique picturale libre de toute contrainte technique.

Sous le titre SUCIO, FEO Y SINIESTRO (sale, moche et sinistre) Luis Salazar présente à la Galerie Crèvecoeur une série de peintures récentes : portraits de personnalités du show bizz et d’empereurs romains, bustes de serial killers et de héros de comics, grandes peintures où se superposent histoire de l’art et culture populaire. Dans ses compositions débridées, Luis Salazar confronte ses dessins reprenant les héros aigre-doux des comics à des éléments de la peinture des grands maîtres: le Magicien d’Oz côtoie les Caprices de la Guerre de Goya tandis que le Moloko Nova Milk bu dans Orange Mécanique sponsorise 7 nains défoncés proclamant leur amour pour Sol Lewitt. Au travers de cette boulimie iconographique Luis Salazar dévore les images pour aboutir à un résultat comparable au vomis incontrôlable que provoque une complexe intoxication.

Sous cette outrance de références apparaît un travail pictural maintenu en tension par les successives couches de peinture d’où surgissent en filigrane des dessins rendus d’autant plus ambigus par leur semi-effacement. Luis Salazar travaille avec l’humour et le décalage d’un dessinateur compulsif et sans complexe. A ce propos il affirme: « A regarder le travail des autres et à le confronter avec mon traitement des mêmes thèmes, je me suis rendu compte que j’étais un sauvage ». Les images qu’il utilise s’intensifient, se salissent et s’abîment dans une esthétique étrangère au « bien paraître social ». Elles tentent ainsi de démanteler la présomptueuse propreté des utopies modernes et contemporaines en mettant en question les concepts de goût et de beauté, de désir, de pouvoir, de pauvreté, de confort, de violence, de haute culture et de culture populaire.

Utilisant les symboles du triomphe et du pouvoir au travers d’une vision de l’échec, Luis Salazar cherche également à démonter le paradis artificiel véhiculé par le « lifestyle » contemporain qu’impose les médias. L’ensemble de pièces présentées à l’occasion de l’exposition SUCIO, FEO Y SINIESTRO plonge le spectateur dans un univers psychotrope de cauchemar et l’embarque pour un bad trip au cœur d’un cocktail pictural codéino-quétaminique.

Luis Salazar est né à Caracas en 1968 où il a réalisé ses principales expositions personnelles parmi lesquelles « Heroes Caidos » à la Sala Mendoza en 2003 et « Ediciones Luis Salazar » au Periférico-Satélite en 2008. Il a participé à de nombreuses expositions collectives telles que « Utopolis » à la Galeria de Arte Nacional à Caracas en 2001, « Happening Extremo » au Musée Alejandro Otero à Caracas en 2002, « IXeme Biennal de Cuenca » en Equateur en 2007, « Post Contemporary Portrait, Hard Core » au Art Contemporary Space à Miami et « Tale for the Farside Gallery » également à Miami en 2008. Il est également l’auteur de performances telles que « AstroBoy en flammes » ou encore « Piments rouges. Hommage à Mandela ».

Date :
samedi 21 février 2009
Heure :
18:00 - 23:00
Lieu :
Galerie Crèvecoeur
Adresse :
30 rue de Malte
Ville :
Paris, France
Téléphone :
0143388017
Adresse électronique :

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